La seule à me redonner le sourire…

Il y a parfois dans la vie des moments difficiles. J’en ai vécu comme tout le monde. J’ai souffert, avancé, reculé, touché le fond, remonté… Mais je pense être quelqu’un d’assez fort qui finit toujours par remonter la pente. Malgré tout, par moments, des souvenirs, des angoisses, des peurs refont surface. On n’oublie pas les souffrances.

Depuis que ma fille est née, j’ai passé beaucoup de temps à m’inquiéter pour elle : sa santé, son bien-être, son développement, son éveil… Je sais que je ne peux évidemment pas lui épargner certaines souffrances de la vie, mais je fais le maximum pour qu’elle se sente bien, et qu’elle soit heureuse. C’est mon devoir de mère.

Et puis, en grandissant, elle s’est mise à comprendre de mieux en mieux et à parler de plus en plus. Je me rends compte qu’elle sent très vite quand je vais mal. Tout comme je sens quand elle va mal. Difficile que l’une des deux se sente bien quand l’autre ne l’est pas. Je me suis toujours sentie proche d’elle mais encore plus depuis que je me suis rendue compte de ça. 

Récemment, un petit coup de mou m’a clouée au lit. Fatiguée, envie de rien, retour des fêtes difficile. Un épuisement physique et nerveux. Ma puce a passé son temps collée à moi. Je ne pouvais même plus aller aux toilettes tranquille ! 

« Ze veux voir maman! »
 » Tu vas bien maman? »
 » Tu veux pas manger maman? »
 » Tu es fatiguée maman? »
« Regarde maman ze mets tes lunettes! »
« Maman, viens dans ma cabane! »
 » Tiens maman, ze te mets ta couwetu (couverture) »
 » Tu veux un petit chocolat maman? »

A mes petits soins… Et pourtant j’ai essayé de ne pas me montrer trop mal devant elle. Mais elle a compris. Elle a voulu s’occuper de moi. J’ai eu le droit à des spectacles, des chansons, des clowneries…

Et ça a marché. Elle m’a redonné le sourire, l’envie de me rebooster. Avec toute son innocence d’enfant.

Je savais que devenir mère allait me rendre heureuse et fière mais pas à ce point. Cette sensation que ce lien particulier m’unira à elle telle qu’il m’unit à ma maman pour toute la vie…  

Bref, je l’aime mon ptit bout de chou, un vrai rayon de soleil dans ma vie ❤

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(Ok c’est un peu gnangnan et brouillon mais ça vient du coeur…)

29 commentaires sur « La seule à me redonner le sourire… »

  1. C’est pas brouillon, et c’est pas gnangnan! Je crois que je comprends assez bien ce que tu veux dire! Et c’est fou comme ils ont ce 6e sens pour comprendre quand ça va mal!
    Mon mini-loup est un peu comme ta puce! Quand je suis mal, il est là, à essayer par tous les moyens de me redonner le sourire!
    Ils nous connaissent aussi bien qu’on les connaît, et on a autant besoin d’eux que de nous! 🙂
    Courage en tout cas, et j’espère que ce coup de mou est définitivement passé!

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  2. Commenn ne pas, tout de suite, aller mieux avec une bouille d’amour comme la sienne !! 🙂 Pour ma part, sur mes 3 enfants, les deux premiers ont étaient comme ça jusq’à leur entrée en primaire, où là, il y a eut ce changement et cette façon de « grandir ». Le dernier, lui, fais son fier devant les copains mais reste calin et affectif avec moi à la maison, un vrai bonheur de se faire chouchouter par mon ptit mec 😉

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  3. Comme maman louve et mère dodue je ne trouve pas du tout ça gnangnan !
    Ici ils n’ont pas cette sorte de 6e sens, mais il n’en reste pas moins qu’ils sont bien les seuls à me redonner le sourire quand ça ne va pas, voire même quand ça va.
    Je pense qu’on ne peut pas imaginer ce que le lien parent-enfant peut apporter tant qu’on n’a pas été dedans, et je dois avouer qu’il y a quelques années je ne le comprenais pas du tout. Maintenant que je suis dedans (et d’autant plus avec la relation que j’ai avec les twins), je vois forcément ça totalement différemment !

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  4. Ton article me parle, surtout quand tu dis qu’il est difficile pour l’une d’aller bien quand l’autre ne va pas bien.. Quand ma puce a un problème, n’est pas bien, je ne le suis pas et plus ça va et plus je constate que l’inverse est vrai. Elle est plus soucieuse quand je le suis même si je ne le montre pas. Mais les enfants arrivent à sentir notre mal être quand il est là. Et c’est vrai que dans ces moments là elle est la seule qui me redonne le sourire. Un simple calin, respirer son odeur, embrasser ses petites joues, et ça me redonne le carburant nécessaire 🙂

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  5. Oh comme c’est mignon et touchant! Ici c’est la même! On est toujours collée l’une à l’autre aussi faut dire! Et quand je me fais mal et que je dis « aie » j’ai droit à « ca va maman? A bobo maman? » Et parfois le bisous magique!
    Le début d’année est difficile, heureusement que nos p’tits choux sont là pour nous recentrer sur l’essentiel! Courage à toi
    Bisous

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