Ne pas transmettre ses angoisses d’école à son enfant…

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Aujourd’hui, ça n’a échappé à personne, nous sommes le jour de la rentrée. 

Etant enseignante, je me rends compte que bien souvent, les parents sont beaucoup plus angoissés que les enfants. Et du coup, ils leur transmettent ce stress…

Moi-même, je déteste la rentrée. Etant petite, je n’aimais pas aller à l’école. Ça ne s’est vraiment arrangé qu’au collège et surtout au lycée. Avant de partir à l’école, j’avais mal au ventre, j’angoissais pour la cantine (on nous forçait à finir…eurk), j’avais peur de mes enseignants (notamment qu’on me demande d’aller au tableau !). J’étais une petite fille intelligente qui bossait bien mais très discrète et effacée qui ne se faisait jamais remarquer. 

Et pourtant, j’ai aussi de bons souvenirs à l’école. J’avais mon groupe de copines que j’adorais (et j’en côtoie encore certaines d’ailleurs), j’aimais bien apprendre, j’adorais les récré… 

Je n’ai jamais vraiment subi d’humiliations ou de rejet de la part des autres (bon je me souviens d’une « Marie » qui alignait les filles de l’école le matin et sélectionnait ses amies du jour en fonction de leur tenue. Autant dire qu’avec mes serre-têtes et mes petits pulls tricotés-main, je n’avais pas souvent la « chance » d’être choisie ! Quelle peste cette fille… Bref passons …!).

Et pourtant, les veilles de rentrée ainsi que les dimanches soirs, toujours la même rengaine… Un coup de blues s’emparait de moi à l’idée d’y retourner. Ce coup de blues, je l’ai toujours (bah oui je suis devenue prof). Et même cette année alors que je suis en congé maternité, j’ai le bourdon le dimanche soir … 

Alors j’essaie au maximum de positiver les choses devant ma fille. « Tu vas voir, l’école ça va être super, je suis sûre que tu t’y plairas beaucoup ! ». On rigole, on fait des jeux … Bref on essaie de dédramatiser. Pas pour elle finalement, mais plutôt pour moi. J’aimerais qu’elle n’hérite pas de mon cafard de pré-rentrée. 

J’aimerais qu’elle soit simplement contente d’y aller, ou même indifférente. Mais qu’elle ne se fasse pas de nœuds au cerveau et à l’estomac comme j’ai pu me faire étant petite (et son papa aussi d’ailleurs qui était un peu le même genre d’enfant que moi). Bref, une petite fille bien dans sa peau, dans sa tête et qui ait suffisamment confiance en elle pour appréhender les choses sereinement. 

 

J’espère que chez vous la rentrée s’est bien passée pour vos enfants … Et pour vous !

Racontez-moi comment vous l’avez vécue en tant qu’adultes et parents ! 

Cet article a été écrit dans le cadre des jeudis éducation. Si le sujet de la rentrée vous intéresse, n’hésitez pas à cliquer en dessous pour lire les articles d’autres parents blogueurs !

Apprendre avec bonheur : rentrée scolaire/rentrée non scolaire http://apprendreavecbonheur.blogspot.fr/2016/09/rentree-scolaire-rentree-non-scolaire.html
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Ma vie de maman louve : L’envers du décor de la rentrée scolaire http://maviedemamanlouve.com/lenvers-du-decor-de-la-rentree-scolaire/
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8 commentaires sur « Ne pas transmettre ses angoisses d’école à son enfant… »

  1. Tout à fait d’accord sur la nécessité de ne pas transmettre ses angoisses… surtout lorsque c’est le premier jour d’école du premier enfant ! 🙂 En revanche attention de ne pas tomber dans l’excès inverse en niant l’angoisse de l’enfant… J’ai une enfant qui a détesté l’école du premier au dernier jour où elle y est allée et si elle y a souffert c’est en partie parce que justement on me répétait et je me répétais de ne pas transmettre mes angoisses… Un jour peut-être y aurait-elle aimé y aller, mais là ce fut impossible car ses propres angoisses ont été minimisées…
    Bonne rentrée !

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  2. Je suis beaucoup moins stressée par la rentrée maintenant que les loulous grandissent. Quand ils étaient plus petits, je me rends compte que je leur mettais la pression pour qu’ils mangent bien, soient polis, aillent régulièrement aux WC…

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  3. oh moi j’ai toujours adoré l’école (pas que j’étais bonne élève plutôt dans la moyenne) mais j’ai toujours pris l’école pour un moyen d’évasion via le savoir.
    J’espère arriver à transmettre cela à mon fils, pour le moment il aime y aller, je croise les doigts pour que ça dure 🙂

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  4. Ha la la la fameuse boule au ventre je l’ai eu si souvent.
    Ma première année de primaire fut catastrophique j’en pleuré chaque jours, la maîtresse m’avait prise en grippe, et elle faisait tout pour m’humilier ou me rabaisser devant les camarades pour qu’ensuite il se moquer de moi. En grandissant malheureusement j’ai compris pourquoi, j’étais là seul élève un peu typé (métissé) alors…voilà.
    Ma mère m’a alors change d’ecole et il y avait dans la nouvelle école plus d’élève typée c’était plus écliptique, et la plus de discrimination… Ça m’a longtemps traumatisé cette prof… Et j’avais la hantise d’aller au tableau de parler devant les autres élèves a cause de cette prof.

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