Aujourd’hui nous allons parler allaitement. Dans le cadre du projet « j’irai bloguer chez vous » crée par mômes et merveilles, nous avons décidé Eugénie de Chronique de Mam’s et moi de publier un article sur le blog de l’autre. Nous avons choisi de vous parler, de nos expériences et de nos ressentis. Je vous laisse donc lire son article ci dessous.
Lorsque j’ai eu la joie de découvrir que j’étais enceinte, mille questions ont fusées dans ma tête dont une : l’allaitement. Vais-je allaiter ? Vais-y arriver ? Je ne sais pas faire, vais-je aimer ou encore avoir mal … Que d’interrogations !
D’un côté, je ne voulais pas car je me sentais encore jeune pour allaiter, (24 ans), puis la crainte d’avoir mal, ou encore la peur de ne pas savoir satisfaire la faim de mon bébé, la peur de l’échec. Puis je vous avoue que tout le monde me mettait la pression : « Ah si faut que tu allaites, c’est important, tu vas donner de bon anticorps » et d’autres qui vous dise que allaiter ç’est des foutaises et vous dise aussi « tu vas avoir mal, tes seins seront démolis, tu ne vas pas réussir à gérer, et le papa n’aura pas de plaisir avec son enfant, … ». Bref tout cela me rendait nerveuse. Je voyais aussi ma sœur qui allaitait sa fille et qui pour moi en était esclave, et je ne comprenais pas la force de leurs liens.
Au fond de moi, j’avais quand même envie d’essayer, pour moi allaiter c’est plus que de nourrir son bébé, mais aussi de donner de l’amour (pas que les mamans qui n’allaitent pas n’en donne pas, soyez sans crainte !), d’avoir un lien particulier, des moments rien qu’à nous qui me rappellerait la grossesse.
Du coup, j’ai fermé mes écoutilles pour ne pas entendre la famille et les amis vous dire quoi faire pour votre bébé. Je pars du point où la maman c’est ce qu’il y a de bon et de bien pour son enfant, et j’ai donc décidé de me lancer dans l’aventure d’allaiter ma fille à sa naissance, enfin si ça marche bien-sûr et de ne pas me prendre la tête. Ça marche, et j’aime c’est parfais, ça marche pas ou je n’aime pas et bien tampis j’aurais essayé !
Ma fille est donc née, le 21 Juillet 2014, une date insignifiante jusqu’à là, mais devenue si merveilleuse pour moi et son papa. L’accouchement c’est très bien passé, même très très bien (mais je vous en parlerais dans un autre article), du coup les sages-femmes ont voulu faire tétée ma fille qui avait je dois dire la dalle ! Bref, c’était assez périlleux la mise en route, elle n’arrivait pas à prendre le téton correctement, et les puéricultrices manquaient de patiente et m’ont même donné un bout en plastique pour l’aider. (Ok ça a fonctionné sur le moment, mais après pour l’enlever, bin c’est difficile, elle ne voulait que téter avec !)
Après des débuts chaotiques, les douleurs liées aux points de sutures que j’avais eu la veille lors de l’accouchement, et l’engorgement de mes seins en lait, et ce personnel soignant qui ne vous accompagne pas comme il le faudrait. J’ai craqué pour un biberon entre deux tétées, la misère, on me l’a reproché ! Bref, j’en ai fait qu’à ma tête, et j’ai repris l’allaitement au sein, ma fille pas contrariante, est ok. Mais, elle ne prenait que de petites tétés, et j’avais mal aux seins, hop un peu de tire lait, oui oui vous ressemblait à une vache, mais quel soulagement, et en plus cela habitue vos seins à sortir du lait et facilite le travail pour bébé.
Le tout a bien fonctionnée pendant trois mois, puis il y a eu la préparation du mariage à ma sœur, du stress, les chaleurs d’été, la reprise du travail, j’ai eu de moins en moins de lait. Ma solution pour continuer d’allaiter, je faisais mixte, le matin et le soir la tétée et le reste de la journée biberon et ceux jusqu’à ses 5 mois. Après bien-évidemment, encore moins de lait et j’ai dû arrêter.
En réfléchissant, après coup, j’ai regrettée d’avoir laissée tomber assez vite allaitement. J’ai l’impression d’avoir baissé les bras trop rapidement et d’être allée vers la facilité du biberon. Demain, je retombe enceinte, je m’y préparerais, j’irais voir une sage-femme spécialisé dans l’allaitement afin d’avoir des conseils constructifs et sans jugement ! Le peu de temps que j’ai allaité fut une très belle expérience, riche en amour et en émotion, une jolie parenthèse où vous avez votre moment rien qu’à vous, avec de gros câlin. Parfois, ma fille est nostalgique, et vient me faire un calinou en tétant le sein comme quand elle était miniature.
Aujourd’hui mon conseil c’est de suivre votre instinct, vous avez envie d’essayer et bien essayer, pas envie alors ne vous forcez pas ! N’écoutez pas votre entourage, vous êtes la seule à savoir ce que vous avez besoin vous et votre bébé. Allaitement aux seins ou allaitement au lait infantile votre bébé sera bien nourrir dans les deux cas et avec les nutriments adaptés. Et je vous rappelle qu’allaiter ce n’est pas un devoir mais un CHOIX !
Si vous souhaitez voir mon article sur le sujet sur le blog de Chronique de Mam’s, c’est ici !
Je vous mets également le lien vers d’autres articles traitant le sujet sur les blogs d’autres mamans 🙂
merci pour ce bel article…j en ai marre que les personnes autour de moi me stresse.l autre jour on m a dit « tu l allaites mais imagine si tu as pas de lait tu vas lui donner quoi a manger tu n as meme pas une boite de lait en poudre » ca m a fait peur j ai failli aller a la pharmacie en acheter puis j ai reflechi et je me suis dis » laissez moi tranquille » c est en me stressant que mon lait va diminuer alors zen attitude…je vais faire comme je le sens et essayer de me faire confiance..
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Se faire confiance, c’est ça le plus important 🙂
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Mais… c’est beaucoup, déjà, 5 mois ! Bon, moi ça fait 16 mois, mais je suis hors catégorie, là, je crois :p (et puis en fait, j’ai presque honte de ne pas arrêter, parce que c’est surtout par flemme de la sevrer alors qu’elle est encore très demandeuse…)
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Si ça vous convient à toutes les deux, je vois pas le problème moi, profitez 🙂
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Très intéressant ! J’attends mon premier enfant et je compte allaiter donc tous les témoignages sont bons à prendre !
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Avec plaisir 🙂
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c’est vrai qu’entre la famille et les amis pas facile de faire ses choix sereinement pour son enfant
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Faire abstraction des gens c’est pas évident, je suis d’accord avec toi. Et pourtant c’est hyper personnel comme choix.
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