On les aime nos enfants, c’est une certitude.
On a peur qu’il leur arrive quelque chose, on n’imagine pas notre vie sans eux, on ne se souvient d’ailleurs même plus à quoi elle ressemblait avant.
Mais parfois, il y a des choses qui sont difficiles pour nous, parents à supporter.
- Quand bébé pleure et qu’on n’arrive ni à le comprendre, ni à le calmer.
- Les grèves de sieste alors que c’est le seul moment où on peut souffler.
- Lorsqu’ils refusent de manger, ou qu’ils bloquent sur certains aliments qu’ils ne connaissent pas (peu importe le temps que nous avons passé en cuisine).
- Quand ils ne veulent pas dire bonjour, au revoir, merci aux gens
- Le bruit au quotidien
- La manie de nous demander plein de trucs au moment où on est au téléphone pour un coup de fil important
- L’impression que plus on est fatigués, plus durs ils sont avec nous
- Quand ils s’opposent à tout (ces fameux « terrible two », « threenagers », « fucking four »… et j’en passe ^^)
Certaines journées ressemblent à des combats dont on sait qu’on sortira perdant !
On voudrait presque pouvoir les échanger contre des enfants « parfaits ». D’ailleurs, on a l’impression d’en voir partout autour de nous, des enfants parfaits. Et on culpabilise encore plus en se disant qu’on a sûrement raté un truc (mais vous le savez comme moi, les enfants parfaits n’existent pas!).
On se creuse la tête, nous les parents. On se remet en question (surtout quand on manque de confiance en nous). C’est vrai qu’on est peut-être pas assez dispo pour eux, pas assez patients, pas assez maternants ? On se dit que ça vient forcément de nous. Que si on était des parents parfaits, nos enfants le seraient forcément eux aussi.
Mais nos enfants ont leurs caractères à eux. Ils ont leurs envies qui ne sont pas forcément les nôtres. Ils ont beau être sortis de notre ventre de maman, ils sont eux. Ni nos copies conformes, ni des enfants modèles. On les aide à grandir, certes, mais on ne peut pas modeler leur caractère à notre convenance.
Est ce qu’on voudrait vraiment qu’ils soient comme nous ? (non merci! Sans façon pour ma part!). Est ce qu’on ne s’ennuierait pas s’ils répondaient toujours au doigt et à l’œil à nos demandes et à nos attentes comme des petits robots? Est ce qu’il ne vaut pas mieux qu’ils s’affirment, qu’ils s’expriment par eux-mêmes ?
Alors mes enfants, continuez d’être relous vous-mêmes, c’est comme ça qu’on vous aime. (Et nous on se reposera plus tard, quand vous serez grands et qu’on regrettera presque ces moments…).
Oh oui, tu as raison ! Nos enfants ne sont pas parfaits, nous ne sommes pas parfaits, ils ne sont pas notre copie conforme… Ils sont eux tout simplement, avec leurs merveilleuses qualités mais aussi avec leurs défauts parfois si agaçants !
Prenons du recul et accepte-t-on les comme ils sont autant que l’on peut !
Bonne journée
Virginie
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Merci pour ton commentaire! Bonne journée et bonnes vacances en famille 🙂
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Pas parfaits mais un peu plus cool, non? (oui, mes enfants sont pas très cool aujourd’hui, je les ai abandonné au papa cinq minutes)
Comme je me reconnais dans la liste. Par contre c’est quoi cette histoire de threenager et de fucking four… tu veux dire qu’après deux ans et avant l’adolescence, il y a d’autres périodes tendues?
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