Une diététicienne pas comme les autres

diéteticienne

Je fais partie des personnes en surpoids. Ca a commencé pendant mon adolescence, doucement mais sûrement, et aujourd’hui j’ai 20kg de trop. Il y a 8ans, j’ai commencé Weight Watchers avec ma mère, et ça a très bien fonctionné. On allait aux réunions, on payait, on achetait les produits de la marque, on payait, les livres de recettes, on payait… Au final allégée de 13kg et de quelques centaines d’euros, je me sentais très bien dans ma peau. J’avais retrouvé un tout petit surpoids qui me convenait très bien. Mais ce type de régime (car OUI WEIGHT WATCHERS est un régime, qu’on ne me dise pas « ce n’est pas un régime c’est un rééquilibrage alimentaire »), pour moi c’est la même chose que de dire « ronde » à la place de « grosse »! Bref… Ce régime a eu de mauvais effets secondaires sur moi : je pesais  et notais tout ce que je mangeais, je comptais tout le temps les points dans ma tête, j’annulais des restos car j’avais usé tout mon quota de points… J‘avais perdu tout forme de spontanéité dans mes « prises alimentaires ». J’ai donc arrêté et en 2ans j’ai repris 8kg sur les 13 perdus. Ensuite ma grossesse, 13kg pris, 9 perdus. Ce qui donne encore 4kg « bonus ». Voilà, voilà…

Un jour de ras le bol (ce jour où j’ai essayé toute ma garde-robe sans trouver une seule fringue qui me donnait un air potable), j’ai consulté les pages jaunes et j’ai appelé une diététicienne un peu au hasard pas très loin de chez moi. Après tout, qu’est ce que j’avais à perdre ? Des kilos, oui je sais ^^ 

Premier rendez-vous, elle m’explique qu’elle est membre du G.R.O.S (non non c’est pas une blague, même si avouons-le ce n’est pas très délicat). Voici un descriptif rapide du G.R.O.S : 

GROS : Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids.
Il s’agit d’une association regroupant de nombreux professionnels de santé : médecins nutritionnistes, diététiciens, psychologues, psychothérapeutes, infirmiers, sophrologues, psychomotriciens, … Toutes ces personnes se sont réunies afin de comprendre d’où venait le surpoids et l’obésité et trouver des solutions durables à un amaigrissement et surtout une autre manière d’accompagner les personnes souffrant de surpoids ou d’obésité.
Il existe de nombreux régimes, qui marchent lorsqu’on les suit, mais qui ne permettent pas de maintenir un poids stable à long terme. Il a été prouvé que 5 ans après un régime (quelle que soit la méthode), les gens reprenaient tous leurs kilos voire quelques uns en plus.

Cette association, créée en 1999, a eu pour but de comprendre pourquoi les régimes actuels ne fonctionnent finalement pas. De ce questionnement, se sont révélées des pistes concrètes de travail qui ont abouti aujourd’hui à des manières d’accompagnement des patients vers une perte de poids tout en respectant le fonctionnement du corps humain.

Par ailleurs, la place du patient est particulière car il est acteur de son amaigrissement. En matière d’alimentation, les émotions jouent un rôle très important. Pourtant aucune personne n’est capable de ressentir les émotions ou les sensations d’autrui. On ne peut pas décider que telle personne doit avoir faim à telle heure.
Partant de ce principe, le but du travail est de questionner le patient sur ses ressentis, de lui faire vivre des situations pour qu’il puisse expliquer au praticien ce qu’il ressent réellement. A partir de là, les savoirs du praticien lui permettent de personnaliser ses conseils. Il s’agit donc d’un travail d’équipe où le praticien ne sait pas mieux que le patient mais le guide à sentir ce qui est juste pour lui.

Ainsi, le patient apprend à se connaître et à adapter son comportement alimentaire à ses propres besoins. Il diagnostique également les freins à son amaigrissement afin de trouver un compromis entre ses désirs de perte de poids et sa réalité corporelle (tout le monde ne peut pas maigrir). Il n’est donc pas question d’application d’une méthode, d’une règle alimentaire plus ou moins arbitraire mais plutôt d’un apprentissage de soi dans divers domaine de la santé.

En clair elle m’aide à :

  • Repérer ma faim et ma satiété (notions complètement détraquées chez moi, merci WW!)
  • S’arrêter de manger quand le plaisir n’est plus là et qu’on n’a plus faim
  • Analyser le pourquoi de mes comportements alimentaires (gestion de l’émotion)

Bref apprendre à mieux se connaître pour mieux se respecter. 

(Si vous le souhaitez, je pourrai dans un autre article vous donner en détail des exemples d’actions que je mène avec son aide.) 

Je suis allée la voir 3 fois en 3 mois et j’ai perdu 3kg. Rien d’exceptionnel par rapport à WW où je pouvais parfois perdre 1kg/semaine. Je mettrai peut-être 10ans à perdre mes kilos mais je m’en fiche ! L’important est de retrouver la paix avec mon corps…

Et vous ? Comment vivez-vous vos kilos? 

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Stop aux listes, arrêtons ce stress inutile…!

to do list

La tendance actuelle est aux listes : listes de courses, plannings de repas, d’activités sportives…

On parle aussi beaucoup des « to do list » : on écrit sous forme de listing tout ce que l’on doit faire sur un temps donné. Le nom est nouveau mais ce genre de listes l’est beaucoup moins! Je me souviens avoir commencé à en faire lorsque j’étais étudiante pour programmer mes révisions (lundi : maths, mardi : français…). Etant une fille organisée, qui n’aime pas trop me laisser surprendre et qui suis assez anxieuse, j’ai vite pris goût à ce système.

Une fois que j’ai eu mon concours de professeur des écoles, j’ai continué les listes pour programmer mon boulot (samedi matin : préparer les maths pour les CE1, samedi après-midi : corriger les contrôles d’histoire des CE2…). J’en ai fait aussi pour mes courses alimentaires, voire parfois pour programmer mes repas dans la semaine.

Puis j’ai continué à planifier ma vie petit à petit : liste de ce que ma fille mange, liste de ce que moi je mange, liste de démarches administratives à faire, des films à regarder, des achats divers…

Nous avons synchronisé nos agendas virtuels avec le chéri pour planifier également nos sorties durant les weekends chez les amis, la famille.. Dans le genre « stressé de la vie », il n’est pas mal non plus…

Et les jours où il n’y a rien ? Les jours sans liste ?

Eh bah … Ces jours-là je suis perdue ! C’est d’ailleurs ce qui m’arrive au moment où je vous écris. Et finalement, ce n’est pas désagréable, de temps en temps, de faire des choses spontanément, au dernier moment, à l’improviste… Voire même ne rien faire du tout ! Attention, quand j’écris ça, je ne parle pas des fois où on repasse le linge en regardant notre série préférée! Rien du tout c’est ni le linge, ni la série ! Bon j’avoue que c’est très dur pour moi qui aime la productivité (enfin la mienne et celle du chéri.. J’embête pas encore trop ma fille… ). Mon métier m’a d’ailleurs pas mal « formatée » à ce niveau-là… A l’école, je passe en effet mon temps à regarder l’horloge, à courir après le temps, à planifier le français, l’histoire, l’EPS… , à faire en sorte que tout le programme tienne dans l’année… Argh

J’ai donc décidé de lever le pied sur ces fameuses listes car elles sont plus anxiogènes qu’autre chose. Sans compter que, souvent trop longues, je n’arrive que rarement à aller au bout. S’ensuit donc la classique flagellation « et voilà comme d’hab t’as pas réussi, t’es trop nulle, trop lente, trop molle, les autres font mieux que toi… Bla bla bla ».

Je me rends bien compte que je vais à l’encontre de la tendance actuelle, de la femme et de la maman parfaite mais je pense qu’on peut se faire confiance réellement sans avoir besoin de tout planifier, pour tout, tout le temps. 

Il y a 10 ans, je suis partie travailler quelques mois au Québec (non non je ne m’égare pas…), et je me souviens d’un soir où je n’avais pas fini ma tâche au boulot. Je me suis mise à bosser à fond pour arriver au bout de l’objectif qui m’avait été fixé le matin, quitte à rester tard. Mon chef arrive et me dit « Oh la la, arrête ça tout de suite la française ! Ce qui n’est pas fait aujourd’hui le sera demain! » Une petite phrase de rien du tout mais que je m’oblige à garder en tête les jours où plus rien ne va …

Et vous ? Faites-vous des listes ? 

Ma folie des vide-greniers et mes dernières trouvailles

Avant, je ne fréquentais JAMAIS les vide-greniers. Acheter des choses ayant déjà servies, vieillottes et sales ? Euh… Très peu pour moi !!! 

Lorsque ma nénette est née, j’ai très vite été impressionnée du nombre de changes qu’il fallait et de la vitesse à laquelle elle changeait de taille de vêtement!

J’ai pu l’habiller toute sa 1ère année presque uniquement avec les cadeaux de naissance. 

Puis est arrivé le moment de renouveler sa garde-robe…

Bien sûr, en shopping addict qui se respecte, je continue de lui acheter des choses neuves (notamment les chaussures que je me refuse à prendre d’occasion). Mais les vide-greniers me permettent de varier sa garde-robe à moindre coût.

Je vous livre mes quelques règles d’or ^^ 

– Je n’achète jamais de vêtements abîmés, troués ou tâchés (malgré les remarques douteuses de certains vendeurs « Si si, ça partira au lavage! »…)

– Je prends au maximum des vêtements de marque (payer 1€ un tee-shirt Tex ou Kiabi qui coûte 2€ neuf… Bof bof)

Je prends également des jouets et des accessoires quand j’en trouve. Et je n’hésite pas à négocier le prix ! C’est bien simple, je suis devenue vraiment accroc (et c’était pas gagné !). Les vide-greniers sont pour moi un vrai jeu et ma nénette adore m’accompagner !

Voici les (quelques) trouvailles de mon dernier (mini) vide-grenier :