Mon cadeau d’automne…

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Nous sommes le vendredi 21 Octobre 2016. Je suis enceinte jusqu’aux yeux, mon terme est prévu le 31. Je sais qu’il me reste une dizaine de jours et je n’en peux plus. Mon ventre, mon bassin me font mal. Bébé pèse lourd et malgré ma prise de poids réduite, j’ai l’impression de peser 3 tonnes. J’ai envie qu’il naisse, vite … Et à la fois je sais qu’une fois qu’il sera sorti, je ne sentirai plus jamais ses petits coups de pieds. Je suis à la fois pressée et nostalgique. 

La journée se passe normalement, j’essaie de m’occuper tant bien que mal de ma puce qui déborde d’énergie. Et en fin d’après-midi, quand le chéri rentre du travail, je lui dis que je sens que je n’irai pas au terme. Je sens qu’il se passe des choses dans mon corps, ça se prépare j’en suis sûre. 

Nous mangeons, puis je me repose dans mon lit. Je mets la télé et je commence à sentir des contractions. Je les note, elles se rapprochent mais restent supportables. Je regarde « PointBreak », je veux le regarder jusqu’au bout (je ne peux pas abandonner Patrick Swayze…^^), je ne m’inquiète pas et souffle tranquillement à chaque contraction. Ca commence à faire mal, j’appelle la maternité « venez nous voir quand elles sont régulières et douloureuses depuis 1h30 ». Ok il est minuit, j’appelle ma mère pour la prévenir qu’il faudra sûrement venir garder la puce dans la nuit. Vers 1h30, on se décide à partir. Ma mère vient, la puce dort et n’aura rien vu de tout ça. Nous partons à la maternité. 

Prise de poids (essentiel quand tu vas accoucher…), monito, prise de tension… Et puis examen du col au bout d’une heure. « Vous êtes à 4, on peut vous amener en salle de travail et vous poser la péridurale ». Génial ! Le chéri me tient la main à chaque contraction, et on gère pas mal mais je veux quand même la péridurale. 

Salle de travail, blouse horrible, pose de péridurale. Me voilà soulagée. Il est 4h, la fatigue commence à se faire sentir. On tente tant bien que mal de dormir un peu entre 2 bips du monito. 

6h « Votre col est complètement effacé, c’est allé vite! Mais votre bébé est encore haut, on va attendre qu’il descende pour éviter les instruments ». Ok. Et plaf ! La poche des eaux se rompt (le bruit est juste fou…!). Mais toute cette perte de liquide a un peu sonné bébé qui pendant une heure a un mauvais rythme cardique (90 – 120 – 140 – 90…) « Votre bébé n’a pas aimé la perte de liquide, il va falloir qu’il sorte assez vite maintenant ».

Son rythme reprend bien, je suis rassurée. Il est 8h. « Madame, il est encore un peu haut mais vous allez essayer de pousser pour voir ». Ok. Je n’ai plus de force mais je vais en trouver. La force d’une mère peut soulever des montagnes. 

Je pousse une fois. Je sens qu’il descend. 2 fois. Je sens clairement sa tête presque sortie c’est fou. 3 fois c’est la bonne ! Je l’attrape sous les bras, comme je le souhaitais et comme je l’avais fait pour ma fille. Et je le prends tout contre moi. Dans un calme absolu. 

Il est beau, grand. Tout rose. Pas ensanglanté ni couvert de vernix. Il pleure tout de suite. Moi et le chéri le regardons, tout sonnés et émerveillés. Nous ne pleurons pas. Les choses se sont faites si naturellement, si calmement. Pas d’effusions, ce n’est pas notre genre. Juste une sérénité incroyable. Et un amour si fort qui nous transporte tous les trois.

Il est 8h36, le soleil se lève. Je pense à ma fille. Elle doit venir de se réveiller. Et la voilà grande soeur. Quel bonheur. 

Par la suite, j’aurai une petite complication. Une hémorragie qui sera très vite prise en charge par le personnel tout de suite après la naissance. Un moment un peu stressant car ils m’ont enlevé bébé et ont évacué le chéri. Mais ça n’aura duré que 30min. On m’a vite remis mon bébé dans les bras pour la tétée. Encore un moment magique et le début d’une nouvelle aventure. 

Je réalise la chance que j’ai d’avoir un bébé en bonne santé, et d’avoir été bien prise en charge moi-même. Je réalise que c’est un vrai cadeau de la vie d’avoir un enfant. Je réalise qu’un 2ème, c’est tout aussi magique qu’un premier. Je ne peux qu’être reconnaissante de cette chance que j’ai d’être à nouveau maman. 

Mon petit bonhomme, mon beau garçon, mon amoureux, mon cadeau d’automne… ❤  

Un prénom pour toute une vie

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Le choix du prénom fait partie des grands questionnements de la grossesse.

Pour certains, c’est très simple et pour d’autres c’est plutôt la galère.
Nous faisons partie de la seconde catégorie…

Comme vous le savez, je suis professeur des écoles. Cela fait 10 ans que j’enseigne en école primaire. Alors des prénoms, j’en ai vu passer dans ma carrière ! Du coup, cela devient vite compliqué de trouver un prénom qui ne me rappelle pas un enfant. Et puis, il y a des prénoms que je m’interdis car ils me font trop penser à des élèves « pénibles » (pour ne pas dire autre chose) que j’ai connus.

Le chéri, lui, ne côtoie pas d’enfants dans son métier, et très peu dans son entourage. Il a le problème inverse du mien. Pour notre fille, il était complètement à court d’idée.

Mon frère nous avait offert des livres de prénoms dans lesquelles nous nous étions plongés. Au final j’avais fait une liste dans laquelle le chéri a pioché pour trouver LE prénom.

Voilà comment ça s’est passé pour la puce. Rien de super romantique, ni émouvant… Plutôt quelques prises de tête et soirées à se torturer l’esprit.

Et cette fois ? Et bien on recommence !

J’ai quelques idées que je garde précieusement pour moi. J’aime les prénoms pas trop longs, originaux mais pas trop, anciens voire un peu « bobo ». J’aimerais un prénom qui sonne bien avec le nom de famille et qui soit dans le même esprit que celui de ma fille. Je n’ai pas vraiment de prénom « coup de coeur » pour le moment. 

Et pour le chéri … Euh, comme pour la première fois, il n’a absolument aucune idée. Zéro. J’ai donc posé « l’air de rien » sur sa table de chevet le livre des prénoms avec un stylo et une feuille. Et j’attends… J’attends qu’il se lance dans les recherches. (Bon pour le moment il n’a pas encore mis le nez dedans, et le livre commence à prendre la poussière…).

Je sens qu’on n’est pas prêt de trouver le prénom, mais à la fois il nous reste encore presque 4 mois donc on est large

Je ne suis pas inquiète, je regrette juste que ce ne soit pas un moment plus agréable pour lui … et du coup pour moi. 

Le choix du prénom est évidemment important mais quand j’y repense, celui de ma fille aurait pu être un autre de la liste, et elle aurait été tout aussi heureuse et nous aussi. 

Bref je pense que ça ne sert à rien de « se mettre martel en tête » (expression inutilisée depuis 50ans…). Il ne faut pas se fixer sur un unique prénom au risque que le conjoint ne l’aime pas ou qu’une copine le choisisse pour son enfant avant vous…

Si le prénom plait aux deux parents, c’est déjà très bien !!

Et chez vous ? Comment s’est passé le choix du prénom ? 

 

Au passage, petit coucou à Mélodie avec qui j’ai discuté du sujet sur instagram et qui tient un chouette blog de maman 😉 

 

 

Cacher ce ventre que je ne saurais voir…

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Et non ce n’est pas moi ^^ 

J’ai très peu de photos de moi lorsque j’étais enceinte. Et j’ai toujours détesté mettre mon bidon en avant. Lorsque je choisissais des vêtements de grossesse, je prenais toujours des tissus souples, fluides, amples… Exit les matières moulantes ou les tee-shirts à gros messages. Pas possible, je ne me sentais vraiment pas à l’aise. 

Pour moi, la grossesse est vraiment quelque chose d’intime. Je n’ai pas envie de l’exposer au monde. C’est un peu mon jardin secret.

On m’a déjà dit « Tu n’assumes pas ta grossesse ». Evidemment que si, je l’assume, cela n’a rien à voir. Mais je n’ai pas besoin d’en faire une histoire publique, c’est mon histoire et celle du chéri, c’est tout.

J’ai aussi entendu : « Tu devrais en être fière! ». Personnellement, je ne trouve pas qu’il y ait une fierté particulière à être enceinte. Je suis fière de ma fille, de mon ami, de ma famille, de moi (euh… très rarement) mais être fière d’être enceinte pas particulièrement. Il faudra qu’on m’explique le concept…

On a voulu me toucher le ventre aussi. Parfois on me l’a demandé, et d’autres fois on s’est carrément permis de le faire, sans demander l’autorisation. Comme s’il appartenait à tout le monde ! Non, je suis désolée, ce ventre abrite peut-être la vie, mais c’est le mien. Bon, bien sûr je l’ai quand même fait toucher au chéri, la famille proche, le gynéco, la sage-femme… 🙂 

Et cette fois-ci, à 4 mois et demi de grossesse, beaucoup de personnes ne sont pas encore au courant de ma grossesse. Je ne mets pas mon ventre en avant, je porte des tenues assez amples dans lesquelles je me sens bien (en tout cas le mieux possible).

 
Et ça ne m’empêche pas d’aimer déjà ce ptit bout de chou que je couve, de sentir ses petits coups discrets. Et de rêver au moment où je le tiendrai dans mes bras … ❤

S’investir dans une seconde grossesse

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Comme je vous l’ai annoncé dans mon dernier article, nous attendons notre 2ème enfant. 🙂

J’ai eu la chance, comme pour ma puce, de tomber enceinte très vite. L’idée a germé il y a quelques mois. Nous travaillons en CDI tous les deux, nous avons notre maison (par contre il va falloir aménager l’étage!), notre fille a bientôt 3 ans. Les conditions étaient donc réunies pour se lancer dans la grande aventure !

Ma dernière grossesse n’est pas si ancienne, mais je me rends compte que j’ai oublié pas mal de choses ! Notamment ce que je ressentais vraiment au début. Je me souviens avoir été plongée dans un grand brouillard, une tempête d’émotions…

Et cette fois-ci, c’est très différent. J’ai fait le test, l’ai montré au chéri. Contents tous les deux mais beaucoup moins dans l’euphorie que pour la puce. J’ai pris mes rendez-vous, je me souviens bien de la marche à suivre « médicale »: Les prises de sang, les visites mensuelles chez le docteur, puis l’échographie du 1er trimestre.

Cette échographie nous a permis de vraiment réaliser que nous attentions un bébé. C’est fou de le voir, en vrai, bouger devant nos yeux… Et se dire que oui, il est bien là !

J’ai beaucoup moins de temps que pour ma 1ère grossesse. Je vis à 100 à l’heure entre le boulot, les travaux, ma fille, mon couple… Et j’ai l’impression de moins m’investir cette fois. Je lui parle beaucoup moins, alors que je le faisais tout le temps pour la puce. A la fois, j’ai également très peu de temps toute seule au calme.

On m’a dit que c’était normal. Qu’au 3ème enfant, ce serait pire (mais je pense qu’on s’arrêtera à 2 ^^). Je sais que je vais l’aimer autant que ma fille. J’en suis sûre. Mais je sais aussi qu’il aura moins de temps uniquement avec moi et son papa. Ça, c’est le privilège des aînés ou des enfants uniques.

J’ai eu le rendez-vous prénatal avec un sage-femme (oui oui un homme!) du 4ème mois. Nous y sommes allés avec le chéri et on a discuté ensemble. Le sage-femme a été génial, il nous a fait parler. On a projeté la suite de la grossesse, la naissance, la rencontre avec la grande sœur… On a évoqué nos souhaits, nos envies, nos craintes.  Et en sortant, j’étais contente.

Contente d’avoir pris cette heure pour moi, pour le chéri, et surtout pour notre bébé … ❤

 

Et vous qui avez plusieurs enfants ? Avez-vous ressenti vos grossesses différemment?